Birmanie : la honte des politiques, de l'ONU
Bien sûr, ça ne changera rien ! Mais il fallait le dire...
Birmanie
Vestiges d’une époque dépassée,
Cette dictature militaire insensée,
Fait qu’il n’y a pas de pire patrie,
Que cette belle et pauvre Birmanie.
Au mal d’une junte cruelle et avide,
S’ajoutent les maux d’une Terre malmenée,
Les éléments naturels, aveugles, déchainés,
Frappent au hasard, où ils décident.
Et c’est sur les birmans, peuple soumis du Myanmar,
Nouveau nom signifiant « fort et rapide »,
Que le cyclone Nargis frappa, fort et rapide,
Lui aussi, écrasant, noyant, enfants, femmes, vieillards.
Pour ajouter à l’horreur, les militaires cupides,
Détournent et revendent ailleurs l’aide humanitaire,
Condamnant leurs concitoyens à une mort arbitraire,
Délaissés, démunis, dans ce milieu humide.
Qui érigera un jour le droit d’ingérence,
Comme ultime arme pour aider ceux qui souffrent ?
Combien de morts faut-il dans la balance,
Pour que les Nations Unies enfin se bougent ?
© Didier Waret 2008