Rêves et poussières

Rêves et poussières

Hommage au vieil homme...

Aimé

 

Ce matin, la télé m’annonce que le vieil homme est mort,

Jamais plus son sourire d’ébène n’enjolivera nos cœurs,

Mais ses poésies, longtemps, porteront haut les couleurs,

De cet homme, âme martiniquaise, et ami de Senghor.

 

Plus de temps à perdre avant d’atteindre cette plénitude,

Et laisser aux miens quelques mots arrangés, soufflant

Si c’est possible, paix et sérénité, luttant, manifestant,

Avec lui contre nos propres démons, une autre négritude.

 

C’est vrai que tout homme change et tu changeas parfois,

Améliorant sans cesse l’acuité de ta réflexion, de ta foi,

Dans un homme, épuré de complexes, ne pouvant plus se taire,

 

Apportant aux autres l’espoir comme une ultime offrande,

Usant de cette langue latine comme d’un billard la bande,

Faire passer tes idées, ton combat, et l’œuvre de ta vie, Césaire.

 

 

© Didier Waret, 2008



18/04/2008
2 Poster un commentaire

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour